Mettre son logement aux normes de sécurité.

Aujourd’hui, il est possible de sécuriser son balcon, sa terrasse, sa mezzanine ou encore ses escaliers avec des matériaux chics et design. Les entreprises spécialisées dans la fabrication de garde-corps, de balustrades et de mains courantes développent des gammes de produits à la fois esthétiques et conformes aux normes de sécurité.

Prévoir une hauteur adaptée.

L’article R 111-15 du code de la consommation vient fixer les standards requis pour les garde-corps. Pour protéger une fenêtre, il faudra poser une barre d’appui pour tout modèle qui n’est pas installé à au moins 90 cm du sol. Ce système de protection doit faire au minimum un mètre de hauteur. En ce qui concerne les terrasses, les galeries et des loggias situées dès le premier étage de la construction, l’administration requiert une hauteur minimum de 1 mètre pour les garde-corps. Cette hauteur peut être ramenée à 80 centimètres si son épaisseur est de 50 cm.

Contrôler les écarts entre les barreaux.

Ils doivent répondre à la norme NF P01-012, qui préconise des standards pour garantir la sécurité de vos rambardes, notamment celle des enfants. Il existe des critères sur l’écartement horizontal et vertical des barreaux. Le but étant qu’un bébé ne puisse ni se faufiler entre ces barreaux ni glisser en dessous de la balustrade. Par exemple, l’espace maximal horizontal est de 110 mm, la séparation verticale est de 180 mm à l’exception de l’espace au raccord entre la barrière et le palier qui sera de 110 mm. Aucun appui ne doit être possible en deçà de 450 mm.

Évaluez la capacité de résistance

Le rôle du garde-corps étant de retenir une personne en cas de chute, la qualité de ses matériaux est donc primordiale. L’installation doit répondre à la norme NF P01-013. Premièrement, ils doivent pouvoir résister aux chocs et aux projections. Par exemple, si vous les placez dans le jardin et qu’un caillou est projeté durant le passage de la tondeuse. Deuxièmement, il doit résister à la pression, lorsqu’il retient la chute d’une personne et également à l’usure pour prévoir l’appui régulier sur les rambardes.